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Coeur d'Hérault : à Campeyroux, le local agricole expérimental de Julien prend forme

Publié le 26/06/2021 dans Revues de presse

Un nouveau chantier participatif a eu lieu pour aider le maraîcher.    Le collectif Résilience alimentaire de Lodève menait un nouveau chantier participatif en début de semaine pour aider Julien Albert, l’un des deux maraîchers qui se sont installés sur une partie du domaine municipal de Campeyroux, à construire son bâtiment agricole de stockage.

 

Un nouveau chantier participatif a eu lieu pour aider le maraîcher. 

 

Le collectif Résilience alimentaire de Lodève menait un nouveau chantier participatif en début de semaine pour aider Julien Albert, l’un des deux maraîchers qui se sont installés sur une partie du domaine municipal de Campeyroux, à construire son bâtiment agricole de stockage.

 

Un prototype écologique en auto construction

 

Après les fondations puis l’ossature bois, l’heure était à la pose de briques en terre pour monter des murs qui permettront la climatisation passive d’un local modulaire. Le tout dans le cadre d’un projet expérimental "Bâti Alim" mené par l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) de Montpellier, avec la coopérative d’artisans 3PCO spécialiste de l’écoconstruction.

 

"Nous avons 1 200 briques de terre crue à décharger puis à poser, explique Annie Dalban pour le collectif. On participe depuis le début à cette construction bien avancée aujourd’hui."

 

Avec l’aide de l'ingénieure agronome Julie Penouilh, qui suit le projet pour l’Inrae et de Thierry Vanvert pour 3PCO, une petite dizaine de personnes ont mis la main à la pâte.

 

"Il s’agit d’un prototype, réalisé en auto construction pour que Julien puisse stocker son matériel et ses légumes. Grâce à l’installation d’une climatisation passive avec des murs en briques de terre crue, réalisées à partir de fibres moulées à la main, confirme Thierry Vanvert. Nous travaillons avec l’EPF de Montpellier, l’école polytechnique féminine, pour la pose de capteurs dans les briques, à l’intérieur et à l’extérieur du local, afin de suivre son évolution et ses performances."

 

Un local bien avancé qu’il restera à finir avec un toit végétalisé. Il faudra ensuite s’attaquer au bâtiment de Jocelyne Taffard, juste à côté. "Nous aurons besoin de bras pour fabriquer les prochaines briques, directement sur place cette fois, et aider à leur montage", insistent Alain, Anne et Remi, venus donner de leur temps... et lancer un appel à celles et ceux qui souhaiteraient les rejoindre.

 

Informations à l’adresse : contact@conseilcitoyenlodevois.fr.

 

26/06/2021

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